Le jeudi 3 décembre, nous avons pris le bus à 13h15 devant le collège Jules Ferry pour aller à Sanary-sur-mer. Cette ville occupe une place exceptionnelle dans l'histoire de la plongée sous-marine et accueille près du port, le Musée de la plongée sous-marine et le Musée d'archéologie sous-marine dans la Tour Romane.
Nous nous sommes alors répartis en 2 groupes.
La Salle Maurice Fargues du Musée retrace les aventures des "Mousquemers" Frédéric DUMAS, Philippe Taillez et Jacques-Yves Cousteau qui inventèrent le premier scaphandre autonome en 1930.
C'est une association dont l'entrée est gratuite et dont la plupart du matériel était à Frédéric DUMAS ou est issu de donations de particuliers.
Nous nous sommes
assis pour écouter Didier Georges : il nous a avoué que Frédéric DUMAS était un excellent nageur mais qu'il s’ennuyait en classe.
Il nous a ensuite expliqué l’évolution des appareils de plongée sous-marine.
Les humains ont toujours
rêvé d'être comme des poissons sous l'eau, alors un jour ils se sont posés une question : «Comment peut-on voir sous l'eau ?»
A l'époque des
Grecs ils se sont servis d'un tonneau pour voir sous l'eau. En 1938 Frédéric DUMAS a acheté du verre et a pris la chambre à air d'un
camion pour créer des lunettes de plongée.
Ensuite, il y a eu cette question «Comment peut-on avancer sous l'eau ?»
Et c'est là que nos vieilles palmes ont été créées (appelées d'abord "palettes").
Pour rester plus longtemps sous l'eau, les hommes se sont posés la question «Comment respirer sous l'eau?»
Au début ils ont utilisé des bouteilles contenant de l'air non comprimé ; le problème c'est qu'ils ne pouvaient pas rester longtemps sous l'eau. Puis ils ont eu l'idée de comprimer l'air de la bouteille et le détendeur fut la plus grande invention de toute l'histoire de la plongée sous-marine.
Pour attraper des poissons, ils se sont posé la
question: «Comment chasser ?»
Donc ils ont pris un fusil, une flèche
et une corde pour créer un harpon.
La question suivante qu'ils
se sont posé est «Comment aller sous l'eau ?»
Ils ont alors fabriqué une
ceinture de plomb pour ne pas flotter.
Afin de partager leurs découvertes sous-marines, il a aussi fallu répondre à la question «Comment ramener des souvenirs ?»
Et c'est là que l'idée de l'appareil photo étanche a germé.
Il y a eu aussi le profondimètre, la lampe, la boussole ainsi que la combinaison humide et sèche.
Maintenant on peut dire que l'on est des hommes poissons.
Nous nous sommes ensuite rendus à la Tour Romane. Elle a aujourd'hui pour vocation de présenter les principales découvertes régionales et locales sous trois thèmes : l'archéologie sous-marine, le navigateur sous l'antiquité et l'histoire de Sanary.
Elle a été construite au milieu de l'eau à la fin du 13ème siècle par le comte d'Ollioules dans un but militaire : elle abritait alors une petite garnison d'hommes et leurs armements.
A partir de 1507, les habitants ont été autorisés à s'installer au pied de la tour. Elle est alors devenue une prison et un grenier pour les provisions. A l'origine, l'accès se faisait au 1er étage face à la mer par une ouverture, murée en 1798.
Quand nous sommes entrés, il
y avait beaucoup de vases, d’assiettes et autres objets en argile, extraits des
fouilles marines. Ce qui nous a le plus choqué était la partie d'un
crane et les vertèbres d'un homme.
Au deuxième étage,
il y avait de belles amphores qui finissaient en
pointe ; cette forme particulière avait pour but de les installer dans les cales d'un bateau, dont certains jas (partie inférieure de l'ancre) étaient visibles.
Nous avons appris qu'un Saburarie est un homme qui met les amphores dans un pinardier, qui est un bateau qui les transporte.
Il y
avait aussi de magnifiques médailles, des croix,… qui n’étaient que de
la pacotille. A côté de ces pièces il y avait des tuiles
romaines. Notre guide nous a expliqué que la matière la plus utilisée à cette époque était le bronze.
Au troisième étage se trouvait le pigeonnier (plus il y avait de
trous, plus les rois étaient riches, comme celui-là).
Le dernier étage,
le toit-terrasse, était l'étage qui nous a le plus plu : nous avons eu devant les yeux un panorama s'étendant du Mont Faron à l’île des Embiez.
On était à plus de 22 mètres de
hauteur et c’était magique : on voyait toute la
ville de Sanary-sur-Mer et son
merveilleux port.
Ludivine
BELLOU, Déborah MAZE, Lydia HERROUAL et
Clara THERME
